UFR Arts plastiques et Sciences de l'art
et la Galerie Michel Journiac présentent
BERNARD LALLEMAND
My space
exposition du 31 janvier au 22 février 2008
Galerie Michel Journiac
47, rue des Bergers 75015 Paris
Nous ne possédons qu'un seul espace. Un espace portatif à la structure et au fonctionnement complexes. Cet espace perçoit, ressent, observe, enregistre, analyse, stocke et interprète le monde dans lequel il est immergé.
Cet espace n'est pas un espace de liberté, il n'est pas vierge et échappe en grande partie à notre déterminisme.
Les informations qu'il stocke se sédimentent et conditionnent notre fonctionnement. Malgré cela, il reste des zones de fragmentation qui échappent au rationnel, des sortes d'interstices qui peuvent produire des confusions ou des aberrations et provoquer des bugs.
C'est à partir de ces micro-espaces que sont conçues les réalisations présentées dans la galerie Michel Journiac à Paris.
Cet espace n'est pas un espace de liberté, il n'est pas vierge et échappe en grande partie à notre déterminisme.
Les informations qu'il stocke se sédimentent et conditionnent notre fonctionnement. Malgré cela, il reste des zones de fragmentation qui échappent au rationnel, des sortes d'interstices qui peuvent produire des confusions ou des aberrations et provoquer des bugs.
C'est à partir de ces micro-espaces que sont conçues les réalisations présentées dans la galerie Michel Journiac à Paris.
L'INTERVIEW (2007)
L'interview constitue le préambule du projet Synapses qui fait suite à la série Néocortex, réalisée entre 2004 et 2005 qui s'appuyait sur un travail associant les réseaux de circulation terrestres, routiers, autoroutiers etc... aux réseaux circulants à l'intérieur du corps humain (sanguins, nerveux, etc...). J'ai réalisé des dessins numériques à partir de cartes routières, que j'ai ensuite mis en mouvement avec un logiciel d'animation (Nécortex 2 - France Centre et Nord, Nécortex 3 - Europe Nord, Nécortex 4 - France Centre et Nord, Nécortex 6 - France Centre et Nord).
L'interview prolonge ce principe de travail, mais propose une cartographie organique des réseaux urbains (les "grandes artères") d'une grande ville (Rouen) en les associant à ceux d'un cerveau humain.
Il introduit une dimension interactive sur ces parcours et itinéraires identifiés sur la carte par des zones de couleurs en leur associant des sons.
L'interview prolonge ce principe de travail, mais propose une cartographie organique des réseaux urbains (les "grandes artères") d'une grande ville (Rouen) en les associant à ceux d'un cerveau humain.
Il introduit une dimension interactive sur ces parcours et itinéraires identifiés sur la carte par des zones de couleurs en leur associant des sons.
Ici des extraits sonores de l' interview que j'ai donné dans cette ville à Christophe Kihm en 2005 à propos des expositions "Configurations réactives" présentées à cette époque dans plusieurs lieux de la région.
L'interactivité aléatoire consécutive au déplacement du curseur provoquant ici une certaine confusion dans nos propos.
TIME CODE ÉRRONÉ (2006)
Bande son de Michel Guillet
Time Code érroné est un dispositif dans lequel sont projetées simultanément deux vidéos juxtaposées.
Le spectateur se déplace dans cet espace comme à l'intérieur d'une intimité psychique composée de fragments.
Le spectateur se déplace dans cet espace comme à l'intérieur d'une intimité psychique composée de fragments.
Les projections vidéos sont construites à partir de la juxtaposition simultanée des images que notre vue enregistre et de celles que notre cerveau fabrique dans une même temporalité. L'ensemble constituant différentes sédimentations de la mémoire.
Le fait que les images soient réalisées avec la caméra vidéo d'un téléphone mobile, leur donne une "matière vidéo" et une instabilité particulières qui renvoient à l'altération du temps. Elles sont retravaillées numériquement et associées à une bande son contribuant au climat particulier du dispositif.
Kamikaze (2005) prototype
